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MessageSujet: Actualité scientifique   Actualité scientifique EmptyLun 17 Aoû - 15:04

L'ail meilleur pour la santé lorsqu'il est fraîchement coupé

L'ail est connu pour ses bienfaits sur la santé, surtout grâce à son fort taux d'antioxydants. Il est particulièrement bénéfique pour le coeur, ce qui encourage de nombreuses personnes à en prendre sous forme de compléments alimentaires ou à l'utiliser pour cuisiner sous formé desséchée.

Mais une nouvelle étude, dirigée par le centre de recherche cardiovasculaire de l'université de médecine du Connecticut, montre que les bienfaits de ce condiment sont plus importants lorsqu'il est fraîchement coupé ou pressé.L'ail contient du sulfure d'hydrogène décrit par les scientifiques comme «un messager chimique dans le corps» qui accroît la circulation sanguine. La réaction chimique est créée après avoir coupé ou pressé le condiment mais lorsque l'ail est cuit ou conditionné, le sulfure d'hydrogène disparaît.

Lorsqu'il est consommé, l'ail décontracte les vaisseaux sanguins et permet ainsi une meilleure circulation du sang.

Dans l'étude américaine, les chercheurs ont nourri des rats de laboratoire d'ail cru ou conditionné avant de leur provoquer une crise cardiaque. Les deux formes d'ail réduisent les lésions au coeur, mais les rats ayant mangé de l'ail frais montraient une récupération beaucoup plus rapide que les autres.

L'étude a été publiée dans la version en ligne du Journal of Agricultural and Food Chemistry avant d'être publié dans sa version papier le 12 août.



(Relaxnews)
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MessageSujet: Un test sanguin pour détecter les anomalies foetales   Actualité scientifique EmptyLun 17 Aoû - 15:15


Un test sanguin pour détecter les anomalies foetales


Des recherches menées par les services sanitaires britanniques (NHS) démontrent qu'un simple test sanguin pourrait détecter les anomalies génitales d'un foetus, comme par exemple la trisomie 21.

Cette nouvelle technique permettrait d'analyser l'ADN des cellules foetales à l'intérieur du sang de la mère.
Présentés dans le journal
The Guardian, les résultats de l'étude démontrent que cette nouvelle technique permettrait de remplacer les tests pratiqués aujourd'hui, qui ne sont pas sans risque pour la mère et l'enfant.
On parle ici de l'amniocentèse, soit le prélèvement du liquide amiotique, ou encore de la biopsie du trophoblaste qui consiste à prélever des cellules du futur placenta.

Selon les chercheurs, ce test sanguin permettrait de sauver la vie de 265 bébés chaque année, qui meurent durant une fausse couche causée par l'amniocentèse ou la biopsie

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MessageSujet: Manger du chocolat réduit la mortalité, après un infarctus   Actualité scientifique EmptyLun 17 Aoû - 15:31


Manger du chocolat réduit la mortalité, après un infarctus


Manger du chocolat deux fois ou plus par semaine divise par trois environ le risque de mortalité cardiovasculaire quand on a déjà fait une attaque cardiaque, par comparaison avec ceux qui ne succombent jamais à cette douceur, selon une étude suédoise.
La consommation de chocolat est «fortement associée à une réduction de la mortalité cardiaque chez les personnes - non diabétiques - qui ont survécu à un infarctus», souligne l'étude paraissant dans le numéro de septembre du Journal of Internal Medicine.Le chocolat en raison de sa teneur en graisse et en sucre (selon sa composition) est le plus souvent déconseillé aux diabétiques.
Aussi le Dr Imre Janszky et ses collègues du Karolinska Institute (Stockholm) qui ont dirigé l'étude, se sont-ils concentrés sur des Suédois indemnes de cette maladie soit 1.169 hommes et femmes non-diabétiques, âgés de 45 à 70 ans, ayant fait un infarctus au début des années 1990.
Les participants ont été suivis pendant huit années après leur hospitalisation.

Avant de quitter l'hôpital, ils ont été interrogés sur leur consommation habituelle de chocolat (noir ou au lait) quotidienne, hebdomadaire et mensuelle, et en quelles quantités - dans les douze mois écoulés.
Des critères tels que la consommation d'alcool et de tabac, l'obésité ont été pris en compte pour ne pas fausser les résultats.
Les vertus du cacao, en l'occurrence du chocolat noir, étaient connues sur la tension artérielle et la fluidité du sang.
Les antioxydants (des flavonoïdes contenues dans les fèves de cacao), dont le chocolat noir est plus riche, pourraient être responsables de cet effet. Mais le taux de cacao des tablettes est déterminant, certaines n'en contenant à peine que 10 à 15%.
D'autres études ont montré que le chocolat pouvait réduire la mortalité des hommes âgés en bonne santé ainsi que des femmes après la ménopause.
Mais cette nouvelle étude, soulignent les auteurs, est la première à montrer une réduction de la mortalité cardiaque, après un premier infarctus.
Cependant, les médecins, confrontés trop souvent aux problèmes de surpoids des patients, restent «prudents». Le Dr Kenneth Mukamal, de Boston (Etats-Unis) co-auteur de l'étude, recommande le chocolat, mais «en petites quantités».

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MessageSujet: Tabagisme pendant la grossesse : quelles conséquences sur le développement neurologique ?   Actualité scientifique EmptyMar 18 Aoû - 23:50

Tabagisme pendant la grossesse : quelles conséquences sur le développement neurologique ?
Vingt-cinq pour cent des femmes continuent à fumer pendant la grossesse malgré les nombreuses alertes concernant les effets délétères du tabac sur le fœtus.
La nicotine, qui traverse le placenta, affecte la croissance et le développement neurologique.
Deux auteurs américains ont fait la synthèse des nombreux travaux menés sur ce thème dans une revue générale parue dans Current Opinion in Neurology. Les études récemment publiées ont tenu compte des nombreux facteurs confondants pouvant biaiser l’interprétation. Les effets du tabac ont été évalués chez le nouveau né, l’enfant et même l’adolescent mais la méthodologie de ces différentes études a été très variable.
Certaines, qui ont comparé un groupe de 20 à 30 nourrissons avec un tabagisme prénatal à un groupe contrôle ont le plus souvent rapporté une prévalence plus élevée d’irritabilité et parfois d’hypertonie. Des résultats similaires ont été constatés avec des effectifs plus importants. Une autre étude a montré que le tabagisme paternel était aussi associé a une plus forte irritabilité. La sensibilité au tabagisme maternel semble être influencée par le génotype des récepteurs D2.
D’autres travaux ont mis en évidence des anomalies cognitives chez des enfants plus âgés (2, 6, 10, 15 ans). Parmi les sujets avec un syndrome de « déficit de l’attention/hyperactivité », ceux ayant été exposés avaient une impulsivité plus prononcée. D’autres études n’ont pas eu les mêmes conclusions, considérant que les signes retrouvés pouvaient être expliqués par d’autres éléments environnementaux.
Le rôle de certains gènes est actuellement suspecté à la suite d’études génétiques effectuées chez l’adolescent. Ainsi, les polymorphismes des gènes du transporteur de la dopamine ou de la mono-amino-oxidase ont été associés respectivement a une impulsivité et une activité antisociale.
Au terme de cette revue, les auteurs considèrent que l’influence du tabagisme prénatal est difficile à caractériser car vraisemblablement multifactoriel (autres facteurs environnementaux et rôle de certains gènes). Toutefois les études chez l’animal semblent confirmer l’influence néfaste du tabagisme prénatal sur le développement neurologique.



Dr Christian Geny


Cornelius MD et Day NL. : Developmental consequences of prenatal tobacco exposure. Curr Opin Neurol., 2009 ; 22: 121–125
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MessageSujet: Le sommeil est une question de génétique   Actualité scientifique EmptyMer 19 Aoû - 12:05

Le sommeil est une question de génétique
La mutation d'un gène pourrait expliquer le fait que certaines personnes aient moins besoin de dormir que les autres, affirment des chercheurs américains dont l'étude est publiée jeudi dans la revue Science.

Une équipe de chercheurs, menée par Ying-Hui Fu, professeur de neurologie à l'Université de Californie (ouest des Etats-Unis), a découvert, alors qu'elle menait une vaste étude sur le sommeil, un gène mutant chez une mère et sa fille qui ne dormaient que six heures par nuit sans ressentir de fatigue.«L'équipe a identifié une mère et sa fille qui toute leur vie ont eu moins besoin de dormir que la plupart des individus», explique la professeur.

Le temps moyen de sommeil nécessaire chez un individu se situe entre 8 heures et 8 et demie, et 7 heures 45 minutes après une journée non-travaillée.

L'analyse d'un gène, le DEC2, réputé réguler les cycles du sommeil, a montré une modification chez ces deux personnes.

Pour confirmer leur hypothèse, les chercheurs ont introduit ce gène mutant dans l'organisme de souris et ont observé leur sommeil. «Les souris dormaient moins (...) et avaient moins besoin de récupérer lorsqu'elles avaient été privées de sommeil», a affirmé Mme Fu.

Selon elle, le gène DEC2 «pourrait être impliqué dans la modulation de quantité de sommeil seule ou bien dans le processus de maintien en éveil».

«Le cas des souris doit nous donner l'occasion d'étudier de façon plus précise si il y a d'autres comportements ou d'autres conditions physiologiques associés à ce syndrome du sommeil court», conclut l'auteur principal de l'étude.

Agence France-Presse
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MessageSujet: Le virus du Sida utilisé comme arme biologique dans les guerres   Actualité scientifique EmptyMer 19 Aoû - 12:22

Le virus du Sida utilisé comme arme biologique dans les guerres
Officiellement bannie par les conventions internationales, la guerre biologique connaît une utilisation atroce de la part d'armées. En Afrique par exemple, le VIH est encore souvent une arme de guerre ! « Cela va mieux maintenant nous a expliqué le Dr Tuna Lukiana (Hôpital Avicenne, Bobigny) en marge de la 5ème Conférence de l'International AIDS Society (IAS) au Cap. Mais « dans la région des Grands lacs il y a encore des épiphénomènes. »

La « guerre bactériologique » est un outil hautement civilisé. Elle a été en quelque sorte inventée en 1763 par les troupes britanniques assiégées à Fort Pitt (Pennsylvanie) par des Indiens alliés des Français. Des couvertures ayant servi à des soldats morts de la variole avaient alors été « offertes » aux assaillants et provoqué une importante épidémie. Les méthodes ont énormément progressé, à tel point qu'une Convention des Nations-Unies interdit « le développement, la production, le stockage et (naturellement !) l'utilisation » des armes biologiques.

Mais la barbarie ne connaît pas de limites « Avant la guerre la prévalence de l'infection à VIH au Congo ne dépassait pas 5% à 6%, » nous explique Tuna Lukiana, « Après quelques années de guerre cependant, elle atteignait 15% dans l'Est du pays. » A l'origine de cette explosion, l'utilisation par les armées voisines « du viol comme arme de guerre. Nous étions entourés de pays comme le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda où la prévalence (de l'infection) était de 25% en moyenne. Et surtout leurs armées constituées d'hommes infectés à 70% par le VIH utilisaient le viol comme une arme de guerre. Les filles étaient violées collectivement, devant les pères et les maris ensuite de quoi elles se cachaient et refusaient de se faire prendre en charge »

Déclenchée au nom « de l'uranium et des diamants » présents dans la région, la guerre des Grands lacs est officiellement calmée.


DestinationSante.com
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MessageSujet: Des centres spécialisés pour les drogués d'Internet   Actualité scientifique EmptyVen 21 Aoû - 15:38

Des centres spécialisés pour les drogués d'Internet
Aux Etats-Unis, la cure de désintoxication est facturée 14.500 dollars. En Chine, ces établissements très répandus utilisent des méthodes musclées, parfois à l'origine de bavures : un adolescent a été battu à mort début août.

La demeure accueillante est nichée dans un parc de cinq hectares, à quelques kilomètres du campus de Microsoft. Mais là-bas, tout ce qui ressemble à un ordinateur a de bonnes chances d'être très mal vu. Aux Etats-Unis, un centre de désintoxication d'un nouveau genre vient d'ouvrir. On n'y traite ni la dépendance à la drogue ou à l'alcool, mais aux jeux vidéo et à internet.

Dans un reportage diffusé par une télévision locale, la responsable de l'établissement explique sa mission. Il s'agit de reconnecter à la réalité des jeunes qui errent parfois une dizaine d'heures par jour dans les mondes virtuels. Un accro à World of Warcraft raconte qu'il finissait par s'endormir sur son clavier. Ses parents ont commencé par l'envoyer suivre des programmes dédiés aux alcooliques et aux drogués, avant de se tourner vers ce centre.

Durant six semaines, les patients ont droit à un concentré de vie rêvée. Loin des exercices virtuels de la Wii, on y pratique la relaxation et le sport en plein air. On y inculque quelques bonnes pratiques nutritionnelles et on y fait le point sur le parcours scolaire et professionnel. Surtout, l'encadrement promet une reprise en main psychologique totale. Le tout pour 14.500 dollars, qui ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie.

Des adultes en surpoids et déprimés

Il n'existe en effet pas de traitements spécifiques et reconnus contre la dépendance virtuelle. Car la connaissance médicale reste limitée. L'an dernier, en marge d'une enquête sur l'impact sanitaire des jeux d'argent et de hasard, l'Inserm soulignait «le peu d'études menées sur internet et les jeux vidéo, qui ne permet pas, en France comme ailleurs, d'estimer actuellement l'ampleur du phénomène d'addiction».

Cette semaine, une première étude consacrée aux adultes joueurs a tenté d'apporter davantage d'éléments. Centrée aussi sur la région de Seattle, très connectée à internet, elle dresse un sombre bilan médical. Plus souvent en surpoids et déprimés, les adultes joueurs présenteraient «des signes d'une moins grande ouverture vers l'extérieur, en cohérence avec les recherches effectuées sur les adolescents qui lient les jeux vidéos aux problèmes de santé mentale», assure le Dr James Weaver.

Les auteurs de l'étude reconnaissent toutefois qu'ils sont incapables de prouver qu'il y a là un véritable rapport de causalité. Les jeux vidéo conduisent-ils à ces comportements de repli sur soi ou les accompagnent-ils ? La question n'est toujours pas tranchée. Malgré ces réserves, les ouvertures de centres, où la dépendance numérique est soignée comme une maladie, sont une solution prisée. Aux Pays-Bas, l'addiction est traitée depuis 2006 dans un établissement spécialisé.

En France, un centre de référence sur le jeu excessif, installé dans le CHU de Nantes, a ouvert en fin d'année dernière. D'une portée plus large, il prend aussi en charge les pratiques virtuelles. Si l'hospitalisation est proposée dans les cas les plus graves, les groupes thérapeutiques sont la plupart du temps recommandés. Ce type d'addiction «est un problème de santé publique encore peu pris en considération, expliquait la responsable Christelle Andrese, lors de l'inauguration. En France, nous avons un retard, c'est évident.»

Soignés par des électrochocs en Chine

Dans une clinique de rééducation en 2007 en Chine.
Dans une clinique de rééducation en 2007 en Chine. Crédits photo : AFP

Les réponses occidentales à l'addiction numérique n'ont en effet rien à voir avec l'arsenal déployé en Asie, où la dépendance numérique est d'ores et déjà considérée comme un problème de santé publique majeur. Selon une étude réalisée l'an dernier par l'Association internet de la jeunesse chinoise, plus de 10 millions des 100 millions d'adolescents chinois souffriraient d'une dépendance virtuelle. Pour eux, quelque 400 centres de désintoxication numérique ont fleuri dans le pays, selon le China Daily.

Face aux caméras occidentales, comme dans ce reportage de France 2, des «méthodes douces», à base de jeux de rôle, de sport et de suivis psychologiques, sont là encore évoquées. Mais les centres chinois recourent aussi à des thérapies plus musclées, dans un style très militaire, pour détourner les jeunes des écrans. Le mois dernier, le ministère de la Santé a interdit l'usage des électrochocs, après qu'un psychiatre eut administré ce traitement à plus de 3.000 patients dépendants.

Cette tentative de contrôle n'empêche pas les bavures. Début août, un adolescent a été battu à mort durant dix heures à son arrivée dans un camp de rééducation virtuelle. Quelques jours plus tard, un autre adolescent, de 14 ans, a été hospitalisé dans un état critique, après avoir été lui aussi frappé dans un de ces centres. Sa famille avait payé 5.000 yuans (environ 500 euros) pour guérir ce garçon. Comme un terrible aveu d'impuissance face à cette nouvelle forme d'addiction.


lefigaro
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MessageSujet: Le sport intensif réduit la mortalité par cancer   Actualité scientifique EmptyVen 28 Aoû - 3:04

Le sport intensif réduit la mortalité par cancer
Pratiquer un minimum quotidien de 30 minutes d'exercice physique d'intensité modérée à élevée n'est peut-être pas le souhait de tout le monde. Pourtant, cela risque de faire des adeptes quand on va savoir que chez les personnes qui pratiquent du sport de cette manière, le risque de décès par cancer est réduit de moitié.

Dans un groupe de 2 560 hommes de 42 à 61 ans suivis pendant 16 ans et dont l'activité physique a été soigneusement évaluée sur 12 mois, on note, dans le groupe des sportifs, une réduction de la mortalité par cancers et principalement liée aux cancers du poumon et du tractus digestif. Une augmentation de 1,2 unité métabolique, c'est-à-dire de la consommation d'oxygène, est liée à cette réduction.

Seuls 27 % des hommes de cette étude pratiquaient moins de 30 minutes de sport par jour pendant leurs loisirs.

Dr BÉ. V.

Sudihr Kurl, « British Journal of Sports Medicine », 28 juillet 2009.

Quotimed.com, le 28/07/2009
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MessageSujet: Le gène des couche-tard   Actualité scientifique EmptyVen 28 Aoû - 3:08

Le gène des couche-tard
Avoir besoin de moins de sommeil que les autres est génétiquement déterminé selon une nouvelle étude.


es chercheurs de l’Université de Californie ont identifié une mutation responsable, au moins en partie, du fait que certaines personnes dorment naturellement moins de huit heures. Elle ne peut cependant pas servir de prétexte à passer des soirées tardives devant la télé car elle est probablement assez rare.


L’étude, publiée dans Science, offre cependant de nouvelles pistes pour chercher à comprendre les effets du sommeil sur la santé. Elle repose sur l’analyse génétique des membres d’une famille où la mère et la fille ne dorment normalement que six heures par nuit. Après avoir séquencé différents gènes candidats, les chercheurs ont trouvé un variant du gène DEC2 partagé par les deux personnes mais pas par leurs proches parents.


Ce gène est un répresseur de la transcription, donc capable de bloquer l'expression de certains gènes, et il a déjà été impliqué dans la régulation des rythmes circadiens. Les chercheurs ont ensuite comparé l'activité du cerveau et les cycles du sommeil entre des souris porteuses de la mutation ou pas. Non seulement les souris mutantes dormaient moins, avec des périodes d'éveil plus fréquentes, mais elles avaient aussi moins besoin de sommeil pour récupérer.


Des mutations analogues chez la mouche du vinaigre induisent aussi des phases de sommeil plus courtes. Les auteurs écrivent que ces animaux mutants peuvent être un nouveau modèle utile dans l'étude du sommeil chez l'homme. Les troublrs du sommeil constituent en effet un facteur de risque pour de nombreuses autres pathologies. "A court terme comme de façon chronique, un manque de sommeil peut avoir des conséquences graves sur la cognition, l'humeur et la santé physique, y compris en matière de cancer », affirme l'auteur principal de l'étude, Ying-Hui Fu, professeur de neurologie.


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MessageSujet: La structure du génome du virus du sida décodée   Actualité scientifique EmptySam 29 Aoû - 15:38

La structure du génome du virus du sida décodée
Des chercheurs américains ont décodé la structure du génome complet du virus du sida, ce qui pourrait permettre d'accélérer la recherche pour développer de nouveaux médicaments antiviraux, selon des travaux publiés jeudi par la revue scientifique britannique Nature.
Ce travail ouvre la voie à des recherches qui devraient favoriser une meilleure compréhension des stratégies d'infection du virus, selon les chercheurs.
Le VIH-1, principale cause de la pandémie du sida, porte son information génétique dans des structures plus complexes que d'autres organismes.
Le VIH comme les virus de la grippe, de l'hépatite C et de la polio, a son information génétique stockée sur une molécule d'acide ribonucléique (ARN), un simple brin, alors que le génome des mammifères s'inscrit sur la double hélice de l'ADN (acide désoxyribonucléique). Mais l'information contenue dans l'ARN est plus complexe.

Kevin Weeks (Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, États-Unis) et ses collègues livrent une large «vue aérienne» de l'archictecture du génome du virus et de ses fonctions possibles, relève dans un éditorial de la revue Hashim Al-Hashimi (Université du Michigan, États-Unis).
«Nous commençons également à comprendre les ruses du génome qui permettent au virus d'échapper à la détection de son hôte humain», commente Kevin Weeks.
Les chercheurs montrent aussi que la formation des protéines est influencée par des éléments de la structure interne de l'ARN. Ce qui suggère que la structure même de l'ARN pourrait avoir un rôle, jusque là non reconnu, dans l'expression du code génétique, selon les chercheurs.
Les biologistes spécialistes de l'étude des structures vont pouvoir maintenant se servir de cette carte génomique pour faire judicieusement des gros plans sur certaines régions de génome du VIH-1 et explorer plus avant leurs fonctions au niveau de l'atome, selon Hashim Al-Hashimi. Il semble que la quête pour disposer d'une vue plus fine, de haute résolution, de la structure du génome entier du virus a commencé sérieusement, écrit-il. En effet, le génome de ce virus n'a pas encore livré tous ses mystères.
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MessageSujet: Une exoplanète particulière découverte   Actualité scientifique EmptySam 29 Aoû - 15:43

Une exoplanète particulière découverte
Une planète ayant dix fois la masse de Jupiter qui tourne autour de son étoile en moins d'un jour terrestre, a été découverte par une équipe internationale d'astronomes, selon une étude publiée mercredi.
La planète WASP-18b, qui accomplit une orbite en 0,94 jour terrestre, risque, selon ces astronomes, de tomber très rapidement -c'est-à-dire d'ici à un million d'années- sur son étoile, elle-même âgée d'environ un milliard d'années.La «courte durée de vie restante» de la planète, qui ne représenterait plus que «1 millième de la durée de vie de son étoile», surprend les astronomes, selon cette étude paraissant dans la revue scientifique britannique Nature.
Ils s'interrogent sur la force réelle des effets de marées qui, selon leurs calculs, devraient conduire à cette rapide collision.
Environ 375 exoplanètes ont été découvertes à ce jour, mais les particularités de WASP-18b, si massive et si près de son étoile qu'elle est soumise à d'importants effets de marées, intriguent Coel Hellier (Keeler University, Royaume-Uni) et ses collègues. Ce serait le premier «Jupiter chaud» tournant en moins d'un jour autour de son étoile.

La catégorie des planètes extrasolaires appelées des «Jupiter chauds» correspond à des planètes massives - comme la planète solaire Jupiter- qui se seraient formées loin de leur étoile, avant de migrer vers elle.
La distance entre WASP-18b et son étoile correspond à trois fois le diamètre de l'étoile. A titre de comparaison, la Terre est à environ 150 millions de km du Soleil, soit plus de cent fois le diamètre solaire.
WASP-18b, qui tourne plus vite autour de son étoile que celle-ci ne tourne sur elle-même, est soumis à de tels effets de marées que sa trajectoire devrait s'incurver progressivement en une spirale la conduisant à tomber sur l'étoile.
Les effets de marée entre la Terre et la Lune tendent aussi à modifier la trajectoire de la Lune, mais dans le sens inverse. Comme la Lune met davantage de temps à faire le tour que la Terre que la Terre à tourner sur elle-même, la Lune s'éloigne progressivement de la Terre, expliquent les chercheurs.
Autre particularité relevée par les chercheurs: l'étoile serait âgée de 500 millions à 1,5 milliard d'années, ce qui en fait «une des plus jeunes étoiles connues pour abriter une planète».
La chute finale de la planète pourrait, selon l'équipe d'astronomes, fortement accélérer la rotation de l'étoile : elle ferait un tour sur elle-même en 0,7 jour, au lieu de 5,6 actuellement.

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MessageSujet: Les parfums d'agrumes et de mangue pourraient réduire le stress   Actualité scientifique EmptySam 29 Aoû - 16:59

Les parfums d'agrumes et de mangue pourraient réduire le stress

L'aromathérapie, utilisant les huiles parfumées, est une médecine alternative répandue qui a été utilisée depuis des siècles pour répondre aux troubles physiques et émotionnels. Ses bases purement scientifiques sont moins clairement établies, mais les résultats d'une étude japonaise à ce sujet vont bientôt être publiés dans the Journal of Agricultural and Food Chemistry.
Un des composants utilisés par l'aromathérapie est le linalol, qui est un dérivé d'agrumes, de mangue, de plantes aromatiques telles que le basilique ou la coriandre, du bouleau ou de la lavande.L'aromathérapie est entrain de gagner ses lettres de noblesse scientifiques car une équipe de chercheurs japonais a découvert que le fait d'inhaler du linalol peut avoir un effet sur la chimie physiologique de telle manière que les taux de stress pourraient être réduits.
En utilisant des rats de laboratoires pour leur étude, les scientifiques ont découvert que les rats mis en condition de stress exposés au linalol voyaient leurs globules blancs (clé du système immunitaire) réduire et que l'activité génétique augmentée par le stress retournait à des taux normaux.


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MessageSujet: Quoi manger avant de courir?   Actualité scientifique EmptySam 29 Aoû - 17:07

Quoi manger avant de courir?

Les coureurs débutants négligent souvent de s'alimenter adéquatement et surtout de boire bien et suffisamment. Pourtant, ils ont tout à gagner: une course plus facile, plus efficace, plus agréable. En plus d'éviter la faim, la déshydratation, les étourdissements et la fatigue, on récupère mieux, parce qu'on n'a pas puisé dans nos réserves d'énergie, et on gagne en muscles. Survol de quelques erreurs courantes.
1. «Je ne veux pas que ça ballotte!»
Plusieurs hésitent à manger avant de courir par peur des maux de coeur. La solution: manger quelque chose qui supportera pendant toute la durée de l'effort mais qui ne sera pas lourd à digérer.


On favorisera alors les glucides: pain, céréales, pâtes, riz et pommes de terre, fruits. Et des protéines maigres, pour la sensation de satiété, si on court plus longtemps.
Selon l'heure de la journée et la durée de l'entraînement, on peut opter pour une barre tendre, des fruits, du yogourt ou un lait au chocolat. Ou alors un repas qui se digère rapidement: du riz avec du poulet, un sandwich au jambon, au poulet ou au thon, suggère la nutritionniste sportive Josiane Tanguay, d'atp nutrition. Le gras étant plus long à digérer, «évitez les sources de protéines qui sont grasses, les saucisses, pepperoni, bologne, et attention aux grandes quantités de fromage, à la mayo, à l'huile, au beurre».
2. «Pas faim le matin!»
Le matin, il est d'autant plus important d'avaler un petit quelque chose avant de courir que les réserves du foie, qui servent à maintenir la glycémie et donc le taux de sucre en circulation, ont été pas mal utilisées pendant la nuit, souligne Marielle Ledoux, professeure titulaire au département de nutrition de la faculté de médecine de l'Université de Montréal. «Si on part à l'entraînement sans rien dans le ventre, on n'est pas capable de faire un entraînement d'une heure ou deux avec le sourire aux lèvres.»
Évidemment, avant une course de moins d'une heure, une petite collation va suffire. «Cela peut être un yogourt ou des céréales avec du lait, un petit morceau de fromage, un oeuf poché...»
3. Maigrir ou manger double
Beaucoup se lancent dans la course pour perdre du poids. Ceux-là sont encore plus tentés de ne rien manger avant ou après. Résultat? Ils sont si affamés qu'ils mangent beaucoup plus au repas, trois heures plus tard, note Josiane Tanguay. Et ils sabotent du coup leurs efforts. L'idée, c'est plutôt d'avoir une alimentation équilibrée déficitaire en calories sur 24 heures, sans sacrifier sur la collation avant ou après la course, explique-t-elle.
En outre, pour perdre du poids, l'exercice seul n'est pas suffisant. Pour maigrir en faisant seulement de l'exercice, il faut travailler longtemps, longtemps, longtemps...
4. 30 minutes pour bien récupérer
Les diététistes du Canada, l'American College of Sports Medicine et l'Association de diététique américaine viennent de publier un avis sur la nutrition et la performance sportive rappelant, entre autres choses, qu'il est particulièrement avantageux non seulement de s'hydrater mais d'avaler glucides et protéines dans la demi-heure suivant l'effort.
Les protéines vont aider à réparer plus vite les bris de tissus musculaires. Après un entraînement en musculation, elles vont aussi accélérer le gain de masse musculaire, surtout si elles sont prises avec des glucides. Et tout cela sera encore mieux absorbé sous forme liquide*.
Alors, on fonce sur les shake aux fruits, lait ou yogourt ou alors sur le lait au chocolat, qui présente le ratio «parfait» de 1 protéine pour 3 à 4 glucides. Dans son ouvrage Nutrition, sport et performance, qu'elle a publié en 2006 avec deux collègues, Marielle Ledoux propose aussi une recette maison faite d'une boîte de jus d'orange congelé pour deux boîtes de lait.
5. «Je ne bois jamais,donc je n'en ai pas besoin»
«Il est très rare que les gens boivent suffisamment à l'effort, remarque Josiane Tanguay. Toutes les défaites sont bonnes!» On invoque le «flouche-flouche» dans l'estomac, l'inconfort de la ceinture de bouteilles ou des sacs à dos de type camel pack. La performance baisse de 10% dès qu'on ressent la soif, affirme la nutritionniste sportive.
Donc, il faut boire avant, mais surtout pendant et après. Quelle quantité? Mme Tanguay suggère une demi-tasse aux 15 minutes, peu importe l'intensité, qu'il fasse chaud ou qu'il fasse frais.
Pour sa part, Marielle Ledoux insiste plutôt sur l'importance de connaître ses besoins individuels, car la sudation varie beaucoup d'un individu à l'autre. Les hommes suent beaucoup plus que les femmes. Les femmes ont tendance à s'échauffer et à devenir rouges plus rapidement. Quant aux enfants, avant la puberté, leur système de sudation n'est pas encore pleinement efficace, d'où l'importance qu'ils suivent des consignes d'hydratation.
Un test pour savoir si on boit suffisamment? On se pèse avant et après l'entraînement. Si on a perdu 1 kg, c'est qu'on aurait dû boire 1 litre de liquide, explique Mme Ledoux.
6. Trop boire ou mal?
À boire plus d'eau que nécessaire, on peut se retrouver avec un déséquilibre en sels minéraux (hyponatrémie) dont les symptômes rappellent la déshydratation. C'est un problème qu'on rencontre surtout chez les débutants, constate Marielle Ledoux. Or quand on court une heure ou plus, ou lorsqu'on transpire beaucoup naturellement ou à cause de la chaleur, on perd assez de minéraux pour qu'une boisson énergétique maison ou commerciale soit nécessaire. Ce que vous avez besoin de remplacer pendant l'effort: de l'eau, du sucre, du sodium et du potassium. Le ratio optimal à rechercher dans les boissons énergétiques (à ne pas confondre avec les boissons énergisantes de type Guru), selon la professeure Ledoux: pour le sodium, 500mg par litre de liquide. Pour les glucides, entre 40g et 80g par litre. On peut aussi se préparer un bon vieux mélange de jus d'orange coupé de moitié avec de l'eau et additionné d'une pincée de sel.
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Marie-Claude Girard
La Presse
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MessageSujet: Grippe porcine : la planète doit être prête au choc d'une 2e vague, dit l'OMS   Actualité scientifique EmptyLun 31 Aoû - 14:01

Grippe porcine : la planète doit être prête au choc d'une 2e vague, dit l'OMS

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé la planète à se tenir prête au choc de la deuxième vague du virus «capricieux» de grippe porcine, qui a tué près de 1800 personnes, au moment où le Nord se prépare à rentrer dans une saison fraîche, propice à la propagation.
«On ne peut pas dire si le pire est passé ou s'il est sur le point d'arriver», a averti la directrice de l'OMS, Margaret Chan vendredi à Pékin. «Nous devons nous préparer à toute surprise que nous réserve ce nouveau virus capricieux», a-t-elle insisté, martelant: il faut se «préparer à une seconde voire à une troisième vague comme nous l'avons vu lors des précédentes pandémies».
À l'approche de l'automne, les pays du Nord sont sur la ligne de front, alors que l'épidémie commence à reculer dans les zones tempérées de l'hémisphère sud, où elle a sévi durant l'hiver austral.
L'onde de choc y a été virulente, le virus A(H1N1) se répandant à une vitesse fulgurante au point de supplanter la grippe saisonnière, reconnaît l'OMS.

Depuis son apparition en mars, cette nouvelle grippe est parvenue à se propager dans 177 pays, où elle a tué 1799 personnes et contaminé plus de 182 000 personnes, selon une estimation que l'OMS estime largement sous-évaluée.
Et ce n'est qu'un début, admet l'organisation qui a déclaré le virus première pandémie de grippe du 21e siècle le 11 juin, en raison de sa vitesse de propagation et de sa nouveauté, privant la population mondiale d'immunité.
«L'OMS est toujours mobilisée et inquiète», explique ainsi un porte-parole de l'agence onusienne, Gregory Hartl rappelant que le virus n'avait pas encore passé son premier hiver dans les pays de l'hémisphère nord où vivent 5/6e de la population mondiale.
L'inquiétude est d'autant plus perceptible que la grippe, dont les contours se précisent lentement, se montre finalement «plus virulente» que sa cousine saisonnière, même si la majorité des cas restent bénins.
Surtout, fait valoir M. Hartl, elle affecte essentiellement des personnes jeunes, frappant plus gravement les plus fragiles telles que les femmes enceintes, les personnes obèses ou souffrant de maladies chroniques. Au total, les cas les plus sévères se retrouvent parmi les 30/50 ans.
Et, ce qui est le «plus préoccupant» car toujours «mystérieux» selon M. Hartl, 40% de ces cas graves voire mortels apparaissent chez des personnes en parfaite santé.
Sous pression avant la réouverture des écoles, propice à la propagation, les pays du Nord ont sorti l'artillerie lourde.
D'après l'OMS, ils ont d'ores et déjà commandé plus d'un milliard de doses de vaccins, considérés comme l'arme la plus efficace contre la maladie.
Plus d'une vingtaine de sociétés pharmaceutiques dans le monde entier travaillent d'arrache-pied mais le médicament ne pourra être prêt avant octobre.
Même alors, il ne sera pas suffisant pour tout le monde, reconnaît l'OMS qui a revu à la baisse son estimation optimiste d'une production de 4,9 milliards de vaccins annuel.
Selon les données actuelles, seule la moitié voire le quart pourront être produits alors qu'on ignore toujours s'il faudra une ou deux injections pour une vaccination efficace.
Face à ces inconnues, les pays ont déjà dressé, sur les conseils de l'OMS, la liste des personnes qui auront un accès privilégié au vaccin tels que les personnels de santé, les femmes enceintes, les personnes fragiles ou souffrant de maladies chroniques...
Et en attendant, ont mis en place des plans B, prévoyant les conditions de fermeture des écoles, la livraison d'antiviraux, le renforcement des structures d'accueil des hôpitaux...
«Tout le monde doit être prêt», prévient M. Hartl car «il est impossible de dire si le A(H1N1) ne reviendra pas avant» octobre-novembre, période d'apparition habituelle de la grippe saisonnière.
Ce qui est «probable» en tous les cas, c'est qu'il «devienne le virus de grippe dominant au début des mois d'hiver», prévoit l'OMS qui se rassure: pour l'instant, il n'a pas encore muté.

Alexandra TROUBNIKOFF
Agence France-Presse
Genève
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MessageSujet: Les chimpanzés attrapent eux aussi le sida   Actualité scientifique EmptyLun 31 Aoû - 14:04

Les chimpanzés attrapent eux aussi le sida

Chimpanzés et sida: si la nouvelle surprend les experts, c'est la façon dont on a fait cette découverte qui risque de surprendre les non-experts.
Quel est le lien entre Jane Goodall, observatrice sur le terrain des grands singes depuis quatre décennies, et le type qui, dans son laboratoire, étudie des virus au microscope? Pas grand-chose, a priori, comme le note le journaliste Carl Zimmer sur son blogue. Jane Goodall était l'héritière d'une vieille tradition bien moins à la mode aujourd'hui: aller là où sont les animaux, et les observer pendant des années. Quelque chose qui nécessite peu d'équipement, mais beaucoup, beaucoup de patience. Or, la patience est une ressource rare aujourd'hui, même en science. Un biologiste qui travaille ainsi sur le terrain se retrouve en train d'étudier peu d'animaux, ce qui veut dire, à la fin de l'année, peu de résultats à publier. Ses publications doivent toujours être qualifiées de «préliminaires», parce que «l'échantillon» -le nombre d'animaux étudiés- est petit.
À l'heure où les institutions sont de plus en plus pressées d'obtenir des résultats pour justifier leurs budgets, à l'heure où les organismes subventionnaires donnent des sous pour des recherches dont ils espèrent des résultats concrets au bout d'un an ou deux, le microbiologiste a beaucoup plus la cote: il peut étudier l'évolution de plusieurs générations de virus et de bactéries dans une seule semaine, il peut même contrôler cette évolution en modifiant un gène ou deux. Bref, il a beaucoup plus de chances d'accoucher d'un article -ou deux, ou trois- pour Nature et Science avant la fin de son contrat.
Arrive le sida. Apparu sur la scène au début des années 1980, il a assez rapidement été l'objet de milliers d'études qui ont permis de décoder son mode de fonctionnement et son génome. Mais un mystère est resté longtemps en l'air: d'où vient-il? En reconstruisant son arbre généalogique, les scientifiques ont rapidement pu pointer vers les singes : la génétique a révélé au fil des années qu'il y a plus d'une souche de VIH (virus d'immuno-déficience humaine), chacune avec une origine différente. Mais ces origines pouvaient être regroupées sous l'acronyme VIS, pour virus d'immuno-déficience du singe.

Les scientifiques ont d'abord pu observer le VIS chez des chimpanzés en laboratoire, mais pour vraiment comprendre sa diversité, ils ont dû quitter le confort de leurs laboratoires et de leurs microscopes, et se rendre dans la nature.

Agence Science Presse
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MessageSujet: Un chercheur veut transformer des poussins en dinosaures   Actualité scientifique EmptyLun 31 Aoû - 14:07

Un chercheur veut transformer des poussins en dinosaures

Un paléontologue montréalais qui a passé des années à chercher des animaux préhistoriques fossilisés voudrait maintenant en créer des vivants en manipulant génétiquement des poussins, a-t-il annoncé mardi à plusieurs médias dont l'AFP.
Hans Larsson, de la Chaire de macro-évolution à l'Université McGill de Montréal, compte tenter de reproduire chez les gallinacés des traits caractéristiques de dinosaures disparus il y a des millions d'années, grâce à des manipulations génétiques d'embryons de poussins.Cette recherche n'en est qu'à ses balbutiements, a-t-il reconnu dans une interview à l'AFP, mais elle pourrait conduire un jour à produire des reptiles préhistoriques vivants. Cependant M. Larsson affirme avoir renoncé à une telle ambition pour des raisons éthiques et pratiques.
Construire un incubateur pour dinosaures «serait une trop vaste entreprise», dit-il.
Son objectif est d'offrir une «illustration de l'évolution».

«Si je peux démontrer clairement que le potentiel pour le développement de traits anatomiques des dinosaures existe chez les oiseaux, cela prouvera à nouveau que les oiseaux descendent directement des dinosaures», explique le savant qui a consacré dix ans de recherche à l'évolution des oiseaux.
Plusieurs organismes scientifiques canadiens et le groupe National Geograhic ont accepté de financer son projet, dont l'idée lui est venue lors de discussions avec un paléontologue américain connu, Jack Horner, par ailleurs conseiller technique du film Jurassic Park.
Horner a écrit récemment un livre intitulé «Comment construire un dinosaure», où il cite les expériences sur les embryons de poussins parmi les tentatives de créer un «poulosaure».

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MessageSujet: Discovery s'arrime à la Station spatiale internationale   Actualité scientifique EmptyLun 31 Aoû - 14:09

Discovery s'arrime à la Station spatiale internationale

La navette américaine Discovery, qui a quitté vendredi soir la Floride, s'est arrimée dimanche soir à la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé la NASA.
L'arrimage de Discovery à l'ISS s'est déroulé sans problème à 19H54 (HAE) avec quasi dix minutes d'avance sur l'horaire prévue.
Les sept astronautes, dont un Suédois, à bord de la navette peuvent pénétrer dans l'ISS après une série de vérifications techniques qui doivent prendre 90 minutes.
Après trois reports, Discovery s'était finalement envolée de Cap Canaveral, en Floride, avec sept astronautes à son bord.

Lors de cette mission de treize jours, Discovery et son équipage vont livrer 6,8 tonnes de fret dont un nouveau compartiment de couchettes, des vivres, un nouveau réservoir d'amoniaque, de nouvelles expérimentations et un second tapis de jogging.
L'équipage permanent de l'ISS a doublé en mai pour compter six membres requérant davantage d'équipement d'hébergement.
Trois sorties orbitales de 6H30 heures chacune par équipe de deux astronautes sont prévues durant cette mission.
Une de leurs principales tâches sera de remplacer un gros réservoir d'ammoniaque vide, attaché à l'ISS, par un nouveau, d'une masse de 800 kilos, emporté par Discovery. L'ammoniaque liquide est utilisé comme réfrigérant.
Les astronautes vont également récupérer des échantillons d'expériences scientifiques installés à l'extérieur du laboratoire européen Columbus pour les installer dans la soute de Discovery.
Le congélateur livré permettra de préserver des échantillons de sang, d'urine, de végétaux et des microbes utilisés pour des expériences en vue de les ramener ultérieurement sur la Terre.
Après cette mission, il ne restera que six vols avant la mise hors service des trois orbiteurs de la flotte en septembre 2010 ou un peu plus tard.

Agence France-Presse
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MessageSujet: G.-B.: le secret levé sur le dossier «ovni»   Actualité scientifique EmptyLun 31 Aoû - 14:51

G.-B.: le secret levé sur le dossier «ovni»

Des extraterrestres à la tête en forme de citron, une lueur mystérieuse au-dessus d'un cimetière: tels sont quelques-uns des éléments les plus originaux contenus dans des documents du dossier «ovni» du ministère britannique de la Défense (MoD) déclassifiés lundi.
Le MoD a levé le secret sur des documents d'archives datant de 1981 à 1996, qui montrent notamment que le nombre de signalements d'ovnis a augmenté après la sortie de films de science-fiction à gros budget, tels que Independence Day ou la série X-Files, aux frontières du réel.Parmi les près de 800 «rencontres» avec des extraterrestres recensées sur la période, l'un des récits les plus intrigants est celui de deux garçons qui ont affirmé avoir parlé avec un martien à la tête en forme de citron, apparu devant eux dans un champ, le 4 mai 1995.
«Nous vous voulons, venez avec nous», aurait déclaré l'extraterrestre, selon un rapport de la police établi à partir des déclarations des deux enfants, qui semblaient «agités et perturbés».
«Ils ont déclaré que l'objet était haut comme environ quatre maisons et se tenait à environ dix mètres d'eux», ajoute le rapport, qui précise que deux policiers envoyés sur les lieux deux jours plus tard n'avaient trouvé qu'un agriculteur désherbant ses cultures.

Un autre incident a été enregistré aux premières heures du 15 juillet 1996, quand un ovni a été repéré oscillant au-dessus du cimetière de Widnes, dans le nord-ouest de l'Angleterre, avant de soi-disant décocher des rayons laser vers le sol.
En 1995, 117 cas d'observation d'ovnis ont été déclarés. Ce total est passé à 609 en 1996, année de sortie du film Independence Day.
«Il est évident qu'il y a une sorte de lien entre les histoires dans les journaux, les programmes télévisés et les films sur des extraterrestres, et le nombre d'observations d'ovnis qui sont rapportées», a commenté l'expert en ovnis David Clarke.
Hormis 1996, l'une des années les plus productives pour les ovnis avait été 1978, quand était sorti le film Rencontre du troisième Type, a-t-il souligné.

Agence France-Presse
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MessageSujet: L'optimisme diminue le risque cardiaque   Actualité scientifique EmptySam 5 Sep - 4:21

L'optimisme diminue le risque cardiaque

Mesdames, voyez la vie du bon côté, votre cœur vous le rendra au
centuple ! Voilà ce que conclut en substance une étude menée par Hilary
Tindle, de l'Université de Pittsburg. Plus précisément, traduisez :
être optimiste réduit votre risque de souffrir d'une maladie du cœur.

L'idée de cette recherche a germé dans l'esprit d'Hilary Tindle
lorsqu'elle a réalisé que le moral d'un patient pouvait dans certains
cas influencer l'issue d'un traitement médical, voire son état de santé
de manière générale. « Beaucoup de témoignages de patients suggèrent
qu'un haut degré de négativité représente un risque pour la santé »,
insiste la chercheuse.

Forte de cette constatation, le Dr Tindle a suivi pendant 8 ans des
femmes enrôlées dans la grande étude « Women's Health Initiative ».
Dans le cadre de ce programme, 97.253 femmes ménopausées âgées de 50 à
79 ans ont régulièrement fait évaluer leur état de santé et leur moral.
En parallèle, ces femmes ont également répondu à des questionnaires
permettant de faire le point sur leur consommation de tabac, leur
pratique sportive et leur alimentation. Les résultats publiés dans la
revue Circulation indiquent que comparées aux femmes pessimistes, les
femmes optimistes vivent plus longtemps, affichent un risque de
développer une maladie d'origine cardiaque réduit de 9 % et un risque
de décès prématuré diminué de 14 %. Plus globalement, les chercheurs
ont constaté que les femmes optimistes avaient moins de probabilités de
souffrir de diabète, d'hypertension artérielle, d'être obèse, d'avoir
trop de cholestérol ou de présenter des symptômes dépressifs.

Mais ce n'est pas tout, en suivant de plus près les femmes
particulièrement optimistes, le Dr Tindle a noté une réduction de 16 %
du risque d'attaque cardiaque et de 24 % celui de déclarer une maladie
cardiovasculaire. Quant aux personnes faisant preuve d'hostilité
cynique, elles présentent un risque plus élevé de mourir tandis que
leur risque de souffrir d'une maladie du cœur ne change pas.

Reste maintenant à déterminer le pourquoi du comment de cette relation
intime entre l'optimisme et le cœur. « Cette étude pose les bases de
futures recherches visant à comprendre comment les attitudes peuvent
affecter la santé mais aussi d'études cliniques qui aideront à
déterminer si jouer sur les attitudes et l'état d'esprit peut améliorer
la santé », conclut Hilary Tindle.

lesoir






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MessageSujet: Les mauvaises habitudes, bon pour votre santé   Actualité scientifique EmptyDim 6 Sep - 1:12

Les mauvaises habitudes, bon pour votre santé

Contrairement à la croyance populaire, être désagréable ou de mauvaise humeur peut s'avérer bon pour votre santé. Plusieurs recherches décortiquées dans le Daily Mail, démontrent que plusieurs de nos mauvaises habitudes peuvent apporter des résultats positifs sur notre santé. Voici quelques comportements négatifs qui combleront votre corps, et votre esprit.
La colère bonne pour votre pression sanguine
La plupart des gens croient que la colère fait monter la pression, mais une étude montre plutôt qu'elle contribuerait à «laisser la vapeur sortir», ce qui vous ferait le plus grand bien. Des chercheurs de l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh ont découvert que les gens qui gèrent des situations de stress intense en laissant sortir leur colère, auraient une pression sanguine plus basse, et sécrèteraient moins de cortisol (hormone produite par le stress) que les gens qui intériorisent leurs sentiments ou qui réagissent en s'inquiétant.
Mais tout dépend évidemment du niveau de colère que vous exprimez. Démontrer un niveau de colère raisonnable vous aidera à mieux contrôler vos émotions et à développer votre optimisme. Mais être constamment fâché et frustré peut éventuellement mener à des problèmes cardiaques.

Les jeux vidéo stimulent votre métabolisme
Même s'ils ont souvent été blâmés pour contribuer à l'obésité chez les jeunes, les jeux vidéo pourraient également vous aider à perdre du poids. Des scientifiques de l'université de Miami ont étudié le comportement de jeunes hommes alors qu'ils compétitionnaient dans un jeu d'arts martiaux sur Playstation.
Durant le jeu, les battements de coeur des hommes ont augmenté, ils ont dépensé davantage d'énergie et leur respiration s'est accélérée. Le Dr Arlette Perry a conclu que jouer aux jeux vidéo peut donc avoir un effet positif sur la santé, mais évidemment pas autant qu'un exercice physique. «C'est toujours mieux que de rester assis à regarder la télévision», a-t-elle expliqué.
Jurer apaise la douleur
Jurer en réponse à un mal soudain peut être un mécanisme permettant à faire face à la douleur, selon une étude publiée dans le journal NeuroReport du 5 août.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Keele en Angleterre a recherché les effets des jurons sur le seuil de tolérance d'une personne face à la douleur. Les chercheurs pensaient que le fait de jurer pouvait réduire la tolérance de la personne face à la douleur, mais l'expérience conduite sur 64 volontaires a montré en fait l'inverse.
«Jurer est une pratique centenaire et est un phénomène linguistique humain presque universel», selon Richard Stephens de l'Université de Keele en Angleterre. «Elle se loge dans les centres émotionnels du cerveau et apparaît dans la partie droite, alors que la plupart des productions de langage se passent dans l'hémisphère gauche de celui-ci».
Être paresseux augmente votre espérance de vie
Les gens qui se lèvent de bonne heure et travaillent toute la journée ont une espérance de vie moins élevée que ceux qui sont paresseux, selon l'expert en santé Peter Axt. Selon lui, la paresse est la clé pour une longue vie et l'antidote au stress au travail.
Il suggère donc de perdre la moitié de votre temps libre par jour. Selon lui, les gens qui font une sieste l'après-midi au lieu de faire du ménage ou d'aller jogger ont plus de chances de vivre vieux. «Les recherches montrent que les gens qui courent durant de longues distances lorsqu'ils ont 50 ans et plus gaspillent de l'énergie dont ils ont besoin pour combattre différentes maladies».
Éviter de faire le ménage prévient les allergies
De plus en plus d'allergies, comme par exemple le psoriasis pourraient être causées par notre société «trop propre».
Un sondage mené l'année dernière par les universités Bristol et Brunel confirme que les femmes qui utilisent beaucoup de détergents lors de leur grossesse ou peu après avoir donné naissance augmentent les chances de leur enfant de développer de l'asthme.
L'étude, qui a examiné 13 000 enfants avant leur naissance et au début de leur vie affirme que l'exposition précoce à des produits ménagers augmente de 41% les chances des enfants de développer de l'asthme avant l'âge de 7 ans.
Source: Daily Mail, avec AFP
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MessageSujet: Quand les séries médicales influent sur les vrais patients   Actualité scientifique EmptyDim 6 Sep - 1:19

Quand les séries médicales influent sur les vrais patients

Les médecins qui font des miracles dans les séries télévisées en soignant des patients atteints de maladies mystérieuses, ont une influence sur les vrais patients qui s'attendent à se faire prescrire des traitements illusoires, mettent en garde des experts.
Les millions de téléspectateurs de la série «Dr House», dans laquelle le docteur Gregory House ordonne des batteries d'examens et des traitements médicaux peu orthodoxes, peuvent avoir le sentiment qu'ils ont besoin, une fois patients, d'une rafale d'analyses et de traitements lourds.Mais dans la vraie vie, les hôpitaux sont incapables de fournir les remèdes «vus à la télé», et les études montrent que les traitements lourds peuvent faire plus de mal que de bien, préviennent des experts.
«Ces émissions ont tendance à être très interventionnistes et agressives dans les traitements administrés... parce que c'est l'action qui intéresse les gens», explique Andrew Holtz, journaliste médical et auteur d'un livre sur «Dr House».
«Vous avez la pression pour montrer des opérations lourdes qui marchent presque toujours, ce qui est complètement illusoire», explique M. Holtz pour qui ces programmes alimentent l'idée fausse selon laquelle toute maladie peut être guérie.

«Les gens sont persuadés que si vous cherchez suffisamment, si vous dépensez suffisamment d'argent, si vous trouvez le bon docteur, alors vous serez sauvés, alors que ça ne se passe pas comme ça dans la vraie vie», dit-il.
Des médecins fournissent souvent les références médicales dont ont besoin les auteurs des séries, comme Allan Hamilton, consultant pour «Grey's Anatomy».
Ces auteurs «vous disent +on veut un patient qui va vraiment bien jusqu'à ce qu'un petit truc tourne affreusement mal+», dit-il.
«Je rigole souvent avec les auteurs en leur disant, ceci ou cela, ça ne pourrait pas vraiment se passer en vrai, et là en général ils me répondent oui mais on est à Hollywood, tout peut arriver».
En tant que professionnel de la santé, M. Hamilton s'inquiète des effets que peuvent avoir les traitements expérimentaux qui sont montrés aux téléspectateurs. «Après avoir vu ça, les gens se demandent Est-ce qu'on peut trouver des médecins pareils, y a-t-il un Dr House pour s'occuper de moi», dit-il.
Pour l'université de Californie du Sud (USC), le pouvoir des séries médicales peut être utilisé pour éduquer les gens. Une des filières de cette université baptisée «Hollywood, santé et société» reçoit des fonds des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et de fondations pour aider les auteurs de séries télés à écrire des histoires médicalement réalistes.
«Quand la série est convaincante, le téléspectateur est complètement transporté. Il en oublie son environnement, il voit les personnages comme s'il s'agissait d'amis ou de la famille... Il est plus réceptif pour apprendre», dit Sandra Buffington, directrice de cette filière.
Son équipe, qui a collaboré avec des séries comme «Grey's anatomy», a connu un de ses plus grands succès avec le feuilleton à l'eau de rose, «The Bold and Beautiful» (diffusé en France sous le titre «Amour, gloire et beauté»), dont l'un des personnages était atteint du VIH, qui fournissait des informations sur une assistance téléphonique pour le sida.
Le pic dans les appels a été atteint, selon elle, le jour où Tony a dit à sa fiancée Kristen qu'il avait contracté le VIH.

Sara Hussein
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MessageSujet: Les repas nocturnes favorisent l’obésité   Actualité scientifique EmptyLun 7 Sep - 15:20

Les repas nocturnes favorisent l’obésité

Les en-cas pris nuitamment favorisent l’obésité, selon des chercheurs de la Northwestern University, dans l’Illinois. Leur étude, réalisée sur des souris, montre que, selon le moment choisi pour s’alimenter, les calories seront stockées ou seront brûlées.

Les souris nourries de jour – heure à laquelle ces rongeurs dorment généralement – ont pris 7,8 % de poids en plus que celles alimentées la nuit, alors que les rations étaient identiques et que toutes s’étaient physiquement dépensées de la même façon.

« Le simple fait de modifier l’heure de l’alimentation peut beaucoup affecter le poids corporel », dit l’étude.

Les chercheurs en concluent que pour perdre du poids, il vaut mieux manger davantage de jour et réfréner ses fringales une fois la nuit tombée.

Cette étude a été publiée vendredi dans l’« International Journal of Obesity ».

(afp)
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MessageSujet: Du jus de bleuet biotransformé pour combattre l'obésité   Actualité scientifique EmptyLun 7 Sep - 18:11

Du jus de bleuet biotransformé pour combattre l'obésité

Le jus de bleuet biotransformé combat l'obésité et le diabète, selon une nouvelle étude publiée dans le International Journal of Obesity par des chercheurs de l'Université de Montréal, de l'Institut Armand-Frappier et de l'Université de Moncton qui ont testé sur des souris les effets du jus biotransformé et du jus de bleuet régulier.
Selon leur conclusion, le jus extrait du bleuet nain nord-américain, biotransformé par une bactérie fermentée extraite de la pelure du fruit, constitue un agent anti-obésité et anti-diabétique très prometteur.
«Le potentiel de cette découverte est très grand, a noté le directeur de la recherche, Pierre S. Haddad, professeur de pharmacologie à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal. Notre découverte est majeure parce qu'elle ouvre la porte à toutes sortes de possibilités pour aider les gens aux prises avec l'obésité et le diabète.»
«Le jus de bleuet biotransformé pourrait se révéler être un nouvel agent thérapeutique parce qu'il réduit l'hypoglycémie chez les souris diabétiques et qu'il peut protéger les jeunes souris prédiabétiques de l'obésité et du diabète», a renchéri le professeur Haddad.

Les chercheurs ont testé les effets du jus de bleuet biotransformé sur un groupe de souris sujettes à l'obésité, à l'insulinorésistance, au diabète et à l'hypertension. L'ajout de jus de bleuet biotransformé à l'eau des souris a entraîné une réduction de la quantité d'aliments ingérés et du poids corporel, le niveau de sucre ayant diminué d'un tiers.
«Ces souris constituaient un excellent modèle, dont les réactions sont très proches de celles des humains obèses ou atteints du diabète de type 2 associé à l'obésité», affirme le professeur Haddad, qui est également directeur de l'équipe de recherche des IRSC sur les médecines autochtones anti-diabétiques à l'Université de Montréal.
La biotransformation du jus de bleuet a été réalisée avec une nouvelle souche de bactéries isolée de la flore du bleuet nommée Serratia vaccinii qui accroît les propriétés antioxydantes du fruit.
«L'identification des composés actifs dans le jus de bleuet biotransformé pourrait déboucher sur la découvertes de nouvelles molécules prometteuses dans la lutte contre l'obésité et le diabète», souligne M. Haddad.
«La consommation de jus de bleuet biotransformé réduit graduellement et notablement les taux élevés de glucose dans le sang des souris diabétiques. Après trois jours, les souris à l'étude avaient réduit leur niveau de glycémie de trente-cinq pour cent», a par ailleurs observé Tri Vuong, auteur principal de l'étude et récent diplômé du programme de doctorat du Département de pharmacologie de l'Université de Montréal, au sujet de l'incidence des produits du bleuet sur le diabète.

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MessageSujet: Courir, dangereux pour le coeur ?   Actualité scientifique EmptyLun 7 Sep - 18:17

Courir, dangereux pour le coeur ?

Ça ne manque pas, année après année, on entend des histoires d'horreur liées à la course à pied. L'an dernier, au Marathon des Deux rives à Québec, un coureur de 51 ans est décédé trois kilomètres avant de franchir la ligne d'arrivée, foudroyé par une crise cardiaque. Courir est-il dommageable pour le coeur ?
À partir d'un bassin de 3 292 268 marathoniens, des chercheurs de l'Université de Toronto ont établi un ratio d'un décès par 126 000 coureurs en compétition. C'est beaucoup, dites-vous ?À titre de comparaison, on aurait une chance sur 88 772 de mourir noyé et 1 sur 91 994 de mourir dans un incendie !
«La course à pied n'est pas plus dangereuse qu'un autre sport, indique le cardiologue Martin Juneau, directeur de la prévention à l'Institut de cardiologie de Montréal. Tous les efforts violents ou intenses, qu'il s'agisse du vélo, de la natation ou même des relations sexuelles, peuvent mener à une mort subite. Le risque est un peu plus élevé que lorsque vous êtes assis dans votre salon, parce que le coeur est davantage sollicité, mais c'est infime.»
Dans les faits, rarement les crises cardiaques surviennent lors d'une activité physique. « Cinq à sept pourcent des accidents cardiaques (mortels ou non) arrivent après un exercice et touchent en grande majorité des personnes sédentaires, précise le Dr Juneau. C'est le cas typique du «pelleteur du dimanche». Chez les personnes en forme, c'est extrêmement rare.» Chez les moins de 35 ans, la mort subite est avant tout liée à des malformations cardiaques congénitales et, après 35 ans, à la maladie coronarienne.

La rumeur veut que le «sprint» à l'arrivée soit particulièrement dangereux. Près de la moitié des morts subites surviennent d'ailleurs en fin de course, ont remarqué les chercheurs de l'Université de Toronto, qui conseillent d'éviter le «sprint final». Le cardiologue Martin Juneau ne partage pas cet avis. « Le sprint final équivaut à l'exercice intermittent à haute intensité, ou l'entraînement par intervalles. C'est excellent pour un développement efficace et rapide des capacités cardio-vasculaires (deux fois plus que l'entraînement continu!), à condition d'être déjà entraîné.» Si on part de zéro, on opte pour l'entraînement en continu ou, à tout le moins, pour une intensité plus légère.
L'entraînement demeure la clé. «Si on participe à un marathon, mieux vaut s'entraîner intelligemment», indiquent des chercheurs la Harvard School of Medecine, cités dans la Harvard Gazette. Après avoir mené des tests sur des marathoniens, ils ont remarqué que leur coeur présentait des signes de stress après l'effort. Aucun indicent médical lié à cette condition n'a été signalé et rien ne permet de dire qu'il y aurait des effets négatifs à long terme. Les chercheurs ont néanmoins noté que le coeur des athlètes qui avaient couru 72,4 km ou plus par semaine, en guise de préparation, présentaient moins de signes de stress que celui des coureurs moins entraînés (56 km ou moins/semaine).
Tous s'entendent pour dire que les bénéfices de l'activité physique dépassent largement les risques. De nombreuses études démontrent qu'on réduit de façon marquée le risque de crise cardiaque en bougeant. «Même après un infarctus, vous diminuez votre risque de récidive de 20 à 25 % si vous êtes actif», souligne le Dr Juneau.
«L'exercice est un excellent protecteur contre l'infarctus du myocarde quand il est pratiqué régulièrement, mais ce n'est pas une panacée, souligne le Dr Juneau. Certains font du sport, mais ils mangent mal, fument ou font de l'embonpoint. Ils ont toutes sortes de mauvaises habitudes, mais se pensent immunisés parce qu'ils font du sport. Il faut adopter de bonnes habitudes de vie.»
Symptôme à surveiller
Lourdeur ou serrement au milieu de la poitrine à l'effort (qui disparaît après). La douleur peut irradier au bras gauche ou non. On cesse l'activité et on va consulter. Par contre, si on a un pincement vis-à-vis le sein gauche, c'est probablement un muscle thoracique.
Une évaluation avant de courir ?
Si on a plus de 40 ans et qu'on veut s'entraîner intensément. À tout âge, si on présente des facteurs de risques (obésité, diabète, hypertension).
Sophie Allard
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MessageSujet: Tabac à mâcher: moins de risques de cancer que la cigarette   Actualité scientifique EmptyLun 7 Sep - 18:57

Tabac à mâcher: moins de risques de cancer que la cigarette

L'utilisation du tabac à mâcher pourrait entraîner des risques supplémentaires significatifs de cancer oro-pharyngés, et des risques potentiels de cancers de l'oesophage et du pancréas, selon une étude publiée le 29 juillet sur le site BMC Medecine et passant en revue différentes recherches américaines et scandinaves. Consommer ce produit réduit cependant le nombre de types de cancers potentiellement contractés par la consommation de cigarettes.

Les auteurs de cette enquête ont analysé 89 études, dont 62 réalisées aux Etats-Unis et 18 en Scandinavie. Seuls des cancers oro-pharyngés peuvent survenir de façon significative à la suite de consommation de tabac à mâcher, selon cette enquête.Certaines analyses permettent cependant d'estimer que les cancers de l'oesophage, du pancréas, du larynx, et du rein pourraient survenir plus fréquemment à la suite d'une consommation de tabac à mâcher. Mais ce produit n'aurait pas de cause sur d'autres types de cancer.

Sur 142.205 morts liés au tabac aux Etats-Unis en 2005, 104.737 ont perdu la vie à cause de la consommation de cigarettes. La mort à la suite d'utilisation de tabac à mâcher aurait pu concerner 1.102 personnes (1,1%) si les personnes qui fumaient avaient consommé du tabac à mâcher.

Le nombre de morts s'élèverait à 2.081 morts si toutes ces personnes avaient utilisé du tabac à mâcher.

(Relaxnews)
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MessageSujet: Une cuisse trop fine prédisposerait à avoir un coeur fragile   Actualité scientifique EmptyLun 7 Sep - 19:05

Une cuisse trop fine prédisposerait à avoir un coeur fragile

Les femmes et les hommes dont le tour de cuisse est inférieur à 60 centimètres courraient un risque accru de mort prématurée et de maladies cardiaques, selon une étude publiée vendredi.
Cette association entre des cuisses fines et des problèmes cardiaques pourrait constituer un signe d'alerte supplémentaire pour aider les médecins à identifier les patients à risque cardiovasculaire, selon l'étude parue dans le British Medical Journal (BMJ).Le Pr Berit Heitmann et ses collègues de Copenhague ont examiné des données concernant 1.436 hommes et 1.380 femmes dont les mensurations (taille, poids, tour de taille...) avaient été prises à la fin des années 1980.
Sur les douze années suivantes, un peu plus de 400 d'entre eux sont morts et 540 autres ont souffert de maladies cardiovasculaires, dont approximativement deux fois plus d'hommes.
Les personnes sans problèmes cardiaques avaient des cuisses significativement plus épaisses, une fois les autres facteurs de risque pris en compte (obésité générale ou abdominale, excès de cholestérol, hypertension, tabagisme...).

Les auteurs danois relèvent un «effet de seuil» qui se traduit par un risque grandement accru de mort prématurée en-dessous d'environ 60 cm. Mais avoir des cuisses énormes ne semble pas présenter d'avantages, d'après eux.
Ceux qui ont les cuisses les plus fines auraient trois plus de risque de décéder prématurément et un risque cardiovasculaire de plus du double.
La faiblesse de la masse musculaire expliquerait le risque cardiaque, avancent les auteurs.
De toute façon, des recherches complémentaires s'imposent pour valider ce nouvel outil d'aide au repérage des patients à risque.
Le médecin australien Ian Scott exprime son scepticisme en estimant «peu probable que le tour de cuisse devienne utile en clinique», dans un commentaire publié par BMJ.

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Dernière édition par Nébuleuse le Jeu 24 Sep - 20:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Actualité scientifique   Actualité scientifique EmptyMar 8 Sep - 1:23

merci infiniment chere Nebuleuse study intéressant et d'actualité ! bien
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MessageSujet: Il y a de l'eau sur la Lune   Actualité scientifique EmptyJeu 24 Sep - 20:27

Il y a de l'eau sur la Lune
Des particules d'eau sont
présentes sur la surface de la Lune, selon trois observations dévoilées
mercredi, qui bouleversent de précédentes conclusions de la science
selon lesquelles le sol lunaire serait sec à la possible exception de
glace aux pôles.

La publication de ces travaux intervient deux semaines avant qu'une
sonde lunaire de la Nasa n'aille s'écraser à dessein près du pôle sud
de la Lune pour détecter ou non la présence d'eau dans l'analyse du
nuage de poussière et de débris soulevé par l'impact.
Les
auteurs de la première étude ont utilisé les données fournies par un
instrument de la Nasa baptisé «Moon Mineralogy Mapper» ou M3,
transporté à bord de Chandrayyan-1, premier satellite indien à avoir
été placé sur orbite lunaire en 2008 et ayant cessé de fonctionner
récemment.

Cet instrument de cartographie minéralogique de la Lune analyse la
réflexion de la lumière du soleil sur la surface lunaire pour
déterminer sa composition.

La lumière se reflète en longueurs d'onde différentes selon la nature
des minéraux et les chercheurs peuvent utiliser ces variations pour
déterminer la composition de la couche supérieure du sol de la Lune.

Le M3 a détecté une longueur d'onde lumineuse indiquant un élément
chimique liant l'hydrogène et l'oxygène, expliquent les auteurs de ces
travaux parus dans la revue américaine Science datée du 25 septembre.

Ils précisent que cela prouve la présence d'eau, formée de deux atomes d'hydrogène liés à un atome d'oxygène.

L'instrument peut seulement scruter les couches superficielles du sol
lunaire, peut-être quelques centimètres sous la surface, précise Larry
Taylor de l'Université du Tennessee (sud), un des co-auteurs de cette
étude.

Jusqu'à cette découverte, les scientifiques avançaient la théorie, non
prouvée, de la présence de glace dans des zones d'obscurité permanente
au fond de cratères situés aux pôles et pensaient que le reste de la
Lune était totalement sec.

Puisque les roches et les sols de la Lune contiennent environ 45%
d'oxygène, il reste à déterminer d'où provient l'hydrogène observé par
les instruments des trois sondes. Ces chercheurs pensent qu'il pourrait
provenir des vents solaires.

Le soleil émet constamment des particules, surtout des protons chargés
d'atome d'hydrogène dans le processus de fusion nucléaire, qui
bombardent le sol lunaire, expliquent-ils.

Selon les estimations de ces scientifiques il pourrait y avoir 25% d'eau par tonne de sol lunaire.

Les deux autres sondes sont équipées du même instrument que le
satellite indien et ont produit le même résultat à savoir la signature
chimique de présence de molécule d'eau.

Il s'agit du vaisseau américain Cassini qui avait effectué ses mesures
il y a dix ans en croisant près de la Lune sur son chemin vers Saturne.

La troisième sonde, également américaine, était Deep Impact, lancée
vers la comète Tempel-1 en 2005 pour la percuter avec un projectile de
manière à analyser la poussière projetée par le choc.

Deep Impact s'était auparavant approchée de la Lune pour effectuer des
mesures avec notamment un instrument similaire à ceux du satellite
indien et de Cassini.

Les chercheurs ont analysé les données recueillies par ces deux dernières sondes et sont parvenus aux mêmes résultats.

Les échantillons de sol et de roches lunaires ramenés par les
astronautes des missions Apollo il y a 40 ans contenaient des traces
d'eau. Mais la plupart des conteneurs où ils se trouvaient n'étaient
pas hermétiques, conduisant les chercheurs à conclure que ces
particules d'eau, identiques à celles de la Terre, provenaient de
l'humidité dans l'air.


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MessageSujet: Où vont les abeilles quand elles ne rentrent pas à la ruche?   Actualité scientifique EmptyJeu 24 Sep - 20:34

Où vont les abeilles quand elles ne rentrent pas à la ruche?


Mystère chez les apiculteurs:
depuis plusieurs années, des colonies entières d'abeilles
s'évanouissent dans la nature et ne rentrent pas chez elles, laissant
leur reine se débrouiller quasiment seule dans la ruche abandonnée. Les
scientifiques présents au congrès mondial Apimondia à Montpellier se
perdent en conjectures. D'autant que l'absence de cadavres d'abeilles à
proximité des ruches ainsi désertées complique l'enquête. Aux États-Unis, les chercheurs parlent d'un «syndrome d'effondrement des colonies» (Colony collapse disorder, CCD).En 2007 et en 2008, les États-Unis ont perdu 36% de leurs colonies
d'abeilles. Et les pertes liées au CCD ont encore atteint 30% au cours
de l'hiver 2009, a indiqué à Montpellier Dennis van Engelsdorp,
coordinateur d'un groupe de travail américain sur la question. Pesticides, maladies, virus, agriculture intensive, de multiples causes peuvent expliquer la disparition des abeilles.Mais «le CCD est une manifestation particulière des troubles de
l'abeille», explique le chercheur français Gérard Arnold, président du
comité scientifique du congrès Apimondia. «Les colonies s'effondrent, les abeilles ne reviennent pas à la ruche et on ne retrouve pas d'abeilles mortes», indique-t-il.«Dans les autres cas, on voit les colonies s'affaiblir peu à peu et on
trouve des abeilles mortes autour de la ruche», ajoute-t-il.Les experts européens considèrent que le syndrome d'effondrement des
colonies pourrait être le résultat d'une combinaison de causes.Pour le docteur Jean-Marc Bonmatin, chercheur à Orléans (centre), «le
CCD est la conséquence d'un affaiblissement général des colonies
d'abeilles, c'est l'étape ultime».Mais il désigne un coupable: «depuis des milliers d'années, les
abeilles se sont très bien accomodées des parasites et des maladies, ce
qui est nouveau c'est ce qui a été introduit par l'homme: les
neurotoxiques».«Si les abeilles ne reviennent pas à la ruche, cela veut dire qu'elles
ont rencontré en cours de route quelque chose qui les a tuées»,
explique-t-il.Ainsi, après avoir butiné des tournesols traités au niveau des semences
par des pesticides neurotoxiques, les abeilles présentent des
«comportements anormaux, elles sont prises de convulsions»,
indique-t-il.«Les pesticides affaiblissent les colonies et des agents pathogènes en
profitent», renchérit Marc-Edouard Colin, docteur vétérinaire et
chercheur à Montpellier.Et pour expliquer la disparition des insectes, il rappelle que
«certains insecticides peuvent désorienter les butineuses qui se
perdent et ne reviennent pas à la ruche».Des scientifiques américains de l'Université Columbia (New York) ont de
leur côté montré dans une étude parue en septembre 2007 qu'un virus
était impliqué dans la disparition massive des abeilles.Il s'agit d'une variante du virus baptisé IAPV (Israëli Acute Paralysis
Virus) qui paralyse les abeilles. L'IAPV était le seul micro-organisme
présent dans quasiment tous les échantillons provenant des ruches
affectées, ont-ils souligné.«Ce qui ne veut pas dire que l'IAPV soit la cause de ce phénomène de
disparition, c'est juste un indicateur d'affaiblissement», fait
remarquer Jean-Marc Bonmatin qui estime «urgent de faire quelque chose
contre les neurotoxiques, sinon on va dans le mur».L'Union nationale de l'apiculture française a de son côté lancé un
«appel solennel» aux pouvoirs publics pour «une évaluation plus
rigoureuse et complète de la toxicité des produits phytosanitaires».



Emmanuel ANGLEYS
Agence France-Presse
Montpellier
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MessageSujet: Le mystère du Triangle des Bermudes résolu ?   Actualité scientifique EmptySam 3 Oct - 18:03

Le mystère du Triangle des Bermudes résolu ?

Des chercheurs de la région de Tioumen ont une explication originale au
mystère entourant le Triangle des Bermudes. Leur idée vient d'être
exposée lors d'une conférence au thème pourtant bien éloigné du sujet,
intitulée Géologie et richesse en pétrole et en gaz du méga-bassin de
Sibérie occidentale. Si des avions et des bateaux ont disparu,
expliquent ces scientifiques, c'est qu'ils ont rencontré d'énormes
dégagements d'hydrates de gaz...


Dans le fond de l'Atlantique, dans la région des Bahamas, de la Floride
et des îles Bermudes, sont concentrées d'énormes quantités d'hydrates
de gaz, d'après Anatoli Nesterov, directeur adjoint de l'Institut de la
cryosphère de la Terre, dépendant de la Section sibérienne de
l'Académie des sciences russe. Lorsqu'il s'y produit des mouvements de
terrain, des fractures tectoniques se forment et des hydrates de gaz
commencent à se décomposer.


Il se dégage alors de grandes quantités de gaz qui, mélangées à l'eau,
en abaissent localement la densité. Si un navire entre dans ce milieu,
poursuit le chercheur, il rencontre des eaux où la poussée d'Archimède
est bien plus faible... et il coule. Le même effet destructeur survient
lorsqu'un avion est pris dans un nuage de méthane, formé par le
dégagement de ce gaz dans l'atmosphère. La portance des ailes est
brutalement réduite et l'avion chute.


Cette hypothèse, convient Anatoli Nesterov, n'est pas prouvée
scientifiquement. Mais la présence d'amas d'hydrates de gaz dans les
eaux de l'Atlantique a été confirmée lors du programme américain de
forage à de grandes profondeurs réalisé au milieu des années 1980. Les
hydrates sont, rappelons-le, des combinaisons solides qui se forment à
partir du méthane et de l'eau dans certaines conditions de température
et de pression. Ils se rencontrent principalement dans les océans et
les régions septentrionales de pergélisol. Ces dégagements d'hydrates
de gaz pourraient d'ailleurs constituer une source de réchauffement
brutal de l'atmosphère, le méthane étant un puissant gaz à effet de
serre.



Une réserve inexploitée d'énergie fossile

Les hydrates naturels, qui contiennent du méthane, ont été découverts
en URSS. En 1965, Youri Magakon, un jeune chercheur de l'Université
Goubine, avait fait état de la possibilité de l'existence de gisements
d'hydrates de gaz à l'état naturel. Un an et demi après était découvert
le gisement de Messoyarskoyé, au-delà du Cercle polaire. Jusqu'au
milieu des années 1980, un programme d'étude des hydrates de gaz a été
conduit en URSS. Les spécialistes estiment aujourd'hui que les réserves
de gaz se trouvant dans les hydrates de gaz naturels sont supérieures
d'au moins une centaine de fois à celles prospectées dans les gisements
de gaz traditionnel. Plus de 220 gisements d'hydrates de gaz ont été
découverts. Ils pourraient suppléer demain les réserves de gaz naturel.


Replacée dans ce contexte de l'existence à l'état naturel, dans les
océans, d'énormes quantités d'hydrates de gaz, l'hypothèse d'Anatoli
Nesterov mérite d'être prise en considération.



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MessageSujet: Petits dormeurs: une mutation génétique identifiée   Actualité scientifique EmptySam 3 Oct - 18:10

Petits dormeurs: une mutation génétique identifiée

Des scientifiques américains viennent de découvrir l'existence d'un
gène transmis de mère en fille qui permet de rester en forme après six
heures de sommeil seulement, deux heures de moins que le besoin du
reste de la famille. Lire la suite l'article


Bien qu'il semble s'agir d'une mutation très rare, ces travaux publiés
dans l'édition de vendredi de la revue "Science" offrent une nouvelle
orientation pour l'étude des effets du sommeil sur la santé.


Selon les Instituts nationaux de santé (NIH), les adultes ont besoin de
sept à neuf heures de sommeil par nuit pour être en bonne forme. Dormir
trop peu de façon régulière augmente le risque d'avoir des problèmes de
santé, notamment de la mémoire et du système immunitaire qui
s'affaiblit.


Une vaste étude menée en 2006 estimait à 30 millions le nombre
d'Américains souffrant d'insomnie chronique, et à des millions
supplémentaires ceux ayant d'autres problèmes liés au sommeil, en
particulier des apnées.


Les chercheurs de l'Université de Californie à San Francisco traquent
depuis longtemps les gènes en rapport avec le sommeil. En 2001, ils ont
découvert une mutation qui perturbe les rythmes de sommeil de ceux qui
la portent: les porteurs se couchent régulièrement à 19h30 et sont
debout à 3h30.


La même équipe vient de mettre au jour un gène impliqué dans la
régulation de la durée du sommeil. Dans une même famille, la mère de 69
ans et sa fille de 44 ans se couchent aux alentours de 22h. La mère se
lève vers 4h et la fille autour de 4h30, sans effet apparent sur la
santé. Le reste de la famille possède un rythme normal.


Selon les tests sanguins, les deux femmes sont porteuses d'une mutation
sur le gène DEC2, impliqué dans la régulation des rythmes circadiens,
l'horloge biologique. La vérification de plus de 250 échantillons d'ADN
n'a pas fait apparaître d'autre porteur.


Le professeur de neurologie Ying-Hui Fu, responsable de l'étude, et son
équipe ont ensuite élevé des souris et des mouches porteuses de la
mutation. Il apparaît de façon assez sûre que l'activité des mouches et
que les mesures des ondes cérébrales des souris qui possédaient la
mutation étaient différentes: les premières dormaient moins tandis que
les secondes se remettaient plus vite du manque de sommeil.


Résultat: les chercheurs possèdent un modèle qui "fournit l'opportunité
unique" d'étudier les effets des différentes quantités de sommeil, a
conclu Fu.



AP
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MessageSujet: Manquer de sommeil aurait des effets néfastes sur le cerveau   Actualité scientifique EmptySam 3 Oct - 18:35

Manquer de sommeil aurait des effets néfastes sur le cerveau



Manquer de sommeil de façon
systématique pourrait avoir des effets néfastes sur le cerveau
plusieurs années plus tard, selon une étude publiée dans le magazine
Science par Dave Holtzman, chercheur à l'université Washington, aux
États-Unis.
Il a établi que les niveaux
extracellulaires des béta amyloïdes, un peptide néfaste pour le système
nerveux, baissent pendant le sommeil et augmentent quand le corps est
éveillé.
Il a ensuite découvert, avec l'aide de ses collègues,
que forcer des animaux à dormir ou à rester éveillé augmente ou diminue
la formation de la plaque d'Abéta, ce qui entraîne chez la souris une
maladie d'Alzheimer.

Une étude précédente du laboratoire Holzman a démontré qu'une activité
des synapses entraîne la création du peptide Abeta, marqueur
d'Alzheimer, ce qui induisait que des souris privées de sommeil
produisaient en série beaucoup d'Abetas.

Cela s'expliquait car leur cerveau montait en régime plus longtemps que les autres souris.

Site: www.sciencemag.org
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MessageSujet: Pesticides et cancers   Actualité scientifique EmptySam 3 Oct - 18:41

Pesticides et cancers



Une portion importante de la
population est convaincue que les pesticides sont responsables de
nombreux cancers et maladies auto-immunes ou neurologiques.
Une
étude californienne amène un peu d'eau à leur moulin. Les
épidémiologistes ont déterminé que chez les gens qui travaillent avec
des pesticides, le risque de souffrir de la maladie de Parkinson est de
60% plus élevé que dans la moyenne de la population.
Par
contre, aucun risque n'a été identifié chez les personnes travaillant
dans le secteur agricole, ce qui signifie qu'il faut un contact
professionnel et quotidien avec les pesticides.

L'échantillon de l'étude de l'Université de Californie à Irvine était de 1000 personnes, dont la moitié souffrait de parkinson.


Mathieu Perreault
La Presse

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